Nous avons tous des blessures de corps, d’esprit et d’âme.
Autrement dit, depuis l’enfance, nous avons tous étés blessés soit physiquement, soit mentalement soit spirituellement.
Les blessures physiques renvoient aux sévices subis lors des punitions des parents par exemple mais aussi lors des humiliations, des moqueries, des manipulations, des viols, des agressions. Ces dernières atteignent le physique mais aussi LA mentalité. La douleur physique peut dans certains cas glisser vers la douleur mentale et à ce moment le patient est 3x plus atteint, car cela a forcément des répercussions sur sa vie personnelle, sa vie affective et sa vie sociale. Les considérations qu’il avaient jusqu’à lors peuvent être affectées et tout ce qu’il croit ou croyait peut être remis en question. C’est alors que sa spiritualité s’en retrouve ébranlée. Il voudra justifier ses actes par des pensées ébranlées non justifiées ni à ses yeux et encore moins aux yeux d’autrui. Il en aura honte. Mais peut-il vraiment s’en vouloir ? Est-il conscient de son état ? A-t-il vu qu’il avait été blessé ? Ou bien vit-il dans une immonde souffrance qu’il faudrait plusieurs temps à tempérer.
La prise de conscience de son état est délicate. Reconnaître les coupables des victimes est parfois laborieux. Bien souvent culpabilité et victimisation sont indissociable, car la reconnaissance réside dans la force de l’acceptation. Or que la culpabilité et la victimisation se positionne al contrario en dépit de l’acceptation, et reflètent bien souvent un déni ou un refus d’accepter.
